Danse PETRO (Cours n°2)

Second cours de danse Haïtienne, par Nerlande Bazelais, publié en direct du Kalebebeat. A suivre tous les mercredis gratuitement en direct pendant le confinement sur ma page facebook @nerlandebazelais https://www.facebook.com/bazelaisnerl…
Suivez moi et abonnez vous à instagram @nerlandebazelais https://www.instagram.com/nerlandebaz…
et sur youtube pour voir mes actualités: https://www.youtube.com/channel/UCgSpQijgnXJU5DBQlCxMayw

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DANSE PETRO (Cours n°1)

Premier cours de danse Haïtienne, par Nerlande Bazelais, publié en direct du Kalebebeat. A suivre tous les mercredis gratuitement en direct pendant le confinement sur ma page facebook @nerlandebazelais https://www.facebook.com/bazelaisnerl…
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Journée internationale de la danse

A l’occasion de la journée internationale de la danse, Nerlande Bazelais de la Compagnie Be H Dance vous invite à venir danser tout simplement.
Entrée gratuite sur réservation.  le 24 avril 2016 à 14 hres au studio Nilhanti, 83 rue Rebeval 75019 Paris.
Réservez dès maintenant jusqu’au 27 mars, les places sont limitées:
au 0753238605
nanm2@hotmail.fr
facebook: Danses Haïtiennes
Blog: nerlandebazelais.wordpress.com

Danses Haïtiennes à Paris avec Nerlande Bazelais

Nerlande réitère cette année des ateliers réguliers (1 dim sur 2) de pratique des danses Afro haïtiennes accessible à « tout public ».
Pensés et dispensés par elle, diplômée en danses et en art du spectacle chorégraphique, ces ateliers emmèneront les participants à la rencontre d’esthétiques diversifiées et à la découverte de rythmes différents les uns que les autres où les enchaînements créatifs allient énergie, mouvement et plaisir qui permettront de créer des œuvres chorégraphiques.

TARIFS :

10€/ Tarif spécial début d’année 31 janvier.
15€/cours
25€/mois
72€/ 3 mois
122€/ 5 mois

DATES :
Un dimanche sur 2 (deux)
31 janvier 2016
14 février
28 février
13 mars
27 mars
10 avril
24 avril
8 mai
22 mai
5 juin
19 juin
26 juin: Portes ouvertes et spectacles

HEURES:
14h-15h30

ADRESSE: Studio Nilanthi, 83 Rue Rebeval, 75019 Paris

Nerlande Bazelais

Danses Haïtiennes et Cubaines: Rara et Congo

12376175_1058923924141617_7360043455721614943_nDeux îles, deux sœurs, deux îles sœurs:

Haïti et Cuba.

Soyez curieux et vos corps feront le reste au

son des tambours!!!!

Venez découvrir la richesse des Danses

Haïtiennes et Cubaines: » Atelier duo de

danses rara et congo ».

Le dimandche 17 janvier 2016 de 14h à 18h.

Espace Danse Gambetta, 64 rue orfila, 75020 Paris.

Métro 3: Gambetta.

Bonne Année tout en mouvement!!!!!!

 

 

DANSES HAÏTIENNES: Djouba, Rabordaille (Rabòday), Contredanse (Kontredans)

afich 31 mai

Quoi de plus merveilleux que de terminer la saison sur une Coumbite « Konbit », un rassemblement autour: du Djouba, du Rabordaille et de la Contredanse. Mesdames et Messieurs, Honneur et Respect pour la culture Haïtienne, une culture tellement belle et tellement riche, pour l’esthétique et la variété des Danses Haïtiennes …

On vous attend ce dimanche au Centre de Danse du Marais pour continuer l’aventure. 41 rue du temple, 15h- 17h.

Atelier: 20£

Ma rencontre avec Viviane Gauthier

Lèw rantre nan yon lakou, ou salye granmoun. Mon granmoun à moi, c’est Viviane Gauthier. C’est elle qui m’a contaminée, qui m’a injecté la dose mortelle, qui m’a donné la pilule que j’ai avalée bien volontiers. Je n’avais jamais vu quelqu’un d’aussi passionné!

A l’école Nationale des Arts (ENARTS), j’avais cette lumière qui se mettait immédiatement en rouge et qui clignotait dès qu’elle commençait à parler. Et ces cours, Bondye! Sa pédagogie était exceptionnelle et avant-gardiste.

En effet, elle décomposait les mouvements avec un langage imagé, vif, plein d’humour. « Avec ce mouvement Nerlande, dis moi ce qui travaille, quel organe, quelle partie du corps, comment tu sens le mouvement, comment ton corps s’organise pour faire le geste», demandait-elle.

Comme monsieur Jourdain, je faisais de la prose sans le savoir. Je faisais de l’anatomie/ biomécanique, de l’analyse somatique et fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé(…) sans le savoir. Avec elle, j’ai appris que le plié est la base, le socle des danses haïtiennes. Ce qui traduit le rapport du peuple, notamment à la terre. Ainsi, avec cette intéressante qui la caractérisait, elle disait « Plies et bascules en avant comme si tu faisais caca ». Viviane Gauthier, une femme adorable, fière, généreuse. Elle a commencé à danser à 30 ans.

J’ai pu mesurer la pertinence et la modernité de l’apprentissage de Viviane Gauthier une fois arrivée en France, par rapport surtout aux sujets abordés en cours, dont un plus particulièrement : « la mémoire corporelle ». Afin de bien appréhender le sujet et comprendre ce qui faisait signe chez moi en tant qu’élève/danseuse pour pouvoir apprendre le mouvement dansé, j’ai dû faire appel à mes souvenirs en me référant aux cours de Viviane.

Elle ne s’est juste pas servie des gros mots théoriques qu’on utilise dans les grandes universités, de toute façon on n’en avait pas besoin. C’est aussi ça le processus de l’apprentissage, dire le plus simplement les choses en se référant au quotidien et la réalité des apprenants. Ceci permet une acquisition beaucoup plus rapide.

Viviane a formé toute la génération de danseurs et de danseuses haïtiens actuels de danses haïtiennes, directement ou indirectement ; elle nous a transmis quelque chose de précieux. Elle connaissait sa matière.

Viviane tes mots resteront à jamais gravés dans mon corps !!!

Ma rencontre avec Viviane Gauthier a profondément changé ma vie.

Sacrée Viviane !!!!!!!

…………………….

Danse IBO

IBO granmoun o! Oh li granmoun o!*(Parole d’une chanson traditionnelle haïtienne)

Je m’appelle Ibo, granmoum de chez moi, rebelle, orgueilleux, stoïque, « rondonmon ».  Je suis l’un des  groupes ethniques vendus pendant la période coloniale.  Les Ibo préféraient mourir au lieu de subir l’esclavage, ils se jetaient à la mer pendant la traversée. Chez eux, ils n’étaient soumis à aucune forme d’autorité ni de gouvernement  central et vivaient en petit groupe autonome. A Saint Domingue, par le nombre, ils arrivaient après les ethnies Congo et Rada. Le taux de suicide de cette ethnie était très élevé. Ils existent encore aujourd’hui au Nigéria.

Je suis aussi une danse haïtienne, d’origine africaine, je porte le nom de l’ethnie grâce à  laquelle j’ai vu le jour. Et l’histoire de cette incroyable ethnie  est en phase avec ma façon de bouger. Je suis surtout une danse de rébellion.

Les esclaves ibo, bien qu’étant enchaînés les uns aux autres,  dansaient ; c’était une façon de défier l’esclavage dont ils étaient victimes et de marquer leur fierté en dépit de leur état. Et c’est ainsi qu’ensembles tête, bras et pieds se mouvaient en partant dans le même sens, avec la tête inclinée vers le bas car la chaine reliait les pieds et les mains. Et quand ils devenaient libres, ils continuèrent de danser, fous de joie et n’ayant plus pour obstacle la chaine qui limitait leurs mouvements, ils exécutaient de  très grands pas. D’où le nom de l’un de mes mouvements « chire ibo ».

Je bouge sur un cycle de quatre ou deux temps, bien que dans le « chire ibo » mes pieds font un cercle pour aller à la seconde en trois temps.

Malgré leur nombre important à Saint Domingue, la nation Ibo est peu représentée dans la confédération vodou. Je porte du rouge, du jaune, toile de jute (twal sak)…. Et j’en passe!

Ibo granmoun jusqu’à la fin des temps. Ayibobo !!!

Danse Yanvalou

Je suis celle qui ondule comme le flux et le reflux des vagues de la mer. Celle qui zigzague comme la couleuvre.

J’exécute un mouvement serpentin entraînant la contraction du plexus solaire : j’avance le pubis en rentrant les fesses pour basculer le bassin vers l’avant (c’est l’une des clefs principales pour bien m’exécuter), j’ondule la colonne vertébrale, puis je relâche la poitrine. Les genoux sont pliés sur l’invitation de la bascule du bassin. Je travaille toutes les parties du bras : la main, les doigts, le poignet, l’avant-bras et on doit rouler les épaules.

Mes principales variantes : Yanvalou genou (jenou), Yanvalou dos bas (do ba), Yanvalou debout (doubout) et Yanvalou zepòl (épaules).

Je suis contemplative, sensuelle, lascive…

On pense que je viens peut être d’Égypte, que c’était leur façon de planter?

Les élèves/ danseurs/ danseuses entre deux souffles disent que je suis une danse cardio, physique, très dure (tant mieux, j’améliore donc votre endurance et votre capacité cardiaque), mais d’une esthétique extraordinaire (ça me flatte, je vais finir par avoir le melon moi).

Sur invitation de Monsieur Damballah, (Loa, Mystère ou Dieu serpent dans le vodou), je m’habille en vert. Sa femme Aïda Ouèdo (Wèdo) est identifiée à l’arc-en-ciel. Et en bleu/blanc quand c’est Monsieur Agoué (Agwe), (Dieu représentant  la mer) qui reçoit.

On m’appelle Danse du serpent, Danse du buste, Danse des épaules…

Je suis YANVALOU.

Danse Banda

Le 2 novembre, c’est mon anniversaire. Vous vous posez sûrement la question : quel anniversaire? De naissance? De décès?…C’est bien là que réside le dilemme.  Mon dilemme!!! Je suis au milieu de deux(2) carrefours. Ceci dit, je mime les deux(2) faces d’un même tableau : La fécondité et la mort ou la vie (naissance) et la mort.

Katherine Dunham, grande danseuse et chorégraphe américaine et spécialiste de danse haïtienne me nomme « Danse des reins ou danse gouiller ». Oui je le confirme, je  prends plaisir à tournoyer mes popotins dans tous les sens.

Je me présente : je m’appelle Banda. Je suis pétillante, coquine, sensuelle, espiègle… Et pleine de vie. Mon talent est dans la perfection avec laquelle je peux faire mouvoir mes hanches et la partie inférieure de mes reins en conservant tout le reste de mon corps dans une espèce d’immobilité. Je suis tout le temps dans l’extrême, et même si je porte des couleurs sombres comme le blanc, le mauve (le violet), le noir, je vous le garantis, je ne passe pas inaperçue.

Je suis à la fois sacrée et divertissement. Mon caractère ludique remonte dans un temps longtemps quand ces noirs étaient esclaves à Saint-Domingue. Ah! Ces colons, ils adoraient voir bouger ma croupe, du coup, contrairement à Pétro ou vodou (Bien sûr qu’il y a une danse qui s’appelle vodou) qui étaient interdits, moi Banda, ma présence était plus que tolérée, souhaitée, admirée (héhé suivez leur regard!). Ceci a aussi contribué à mon développement, c’est ainsi que je suis devenue une danse de divertissement.

Si vous voulez me donner un cadeau pour mon annif, choisissez entre une bouteille de piment, un bâton, un chapeau, de la farine, un fwèt kash (un fouet) et j’en passe…. Petit indice : Le piment, l’épicé, j’adore!!!! Comme tout Guédé qui se respecte.